Renault Austral : essai
Deux ans et demi seulement après son lancement, la Renault Austral Le SUV Renault Austral a été rafraîchi afin de renforcer son attrait et de lutter contre des concurrents tels que le Kia Sportage et le Nissan Qashqai.
L’ancienne Austral a été conservée en grande partie, mais elle a été modifiée pour la mettre au diapason de la gamme actuelle de modèles hybrides de Renault.
Ainsi, l’Austral a bénéficié d’une révision du logiciel de la boîte de vitesses, d’une insonorisation supplémentaire et de nouveaux amortisseurs, le tout dans le but d’améliorer le raffinement mécanique, l’isolation de l’habitacle et le confort de conduite, respectivement, par rapport au modèle sortant.
Il partage toujours sa plateforme CMF-CD avec le Nissan Qashqai, et est disponible dans les versions suivantes UE en version hybride E-Tech. Cela signifie qu’il est équipé de la dernière version du système hybride E-Tech de Renault, avec sa boîte de vitesses non synchronisée et sans embrayage.
Mais après cette dernière série de mises à jour, comment l’Austral se comporte-t-elle dans une catégorie extrêmement populaire, plutôt encombrée et très concurrentielle.
La gamme en un coup d’œil
MODÈLE | PUISSANCE | DE |
---|---|---|
E-Tech | 196bhp | €35,000 (est) |
Transmission : automatique à 5 vitesses

Renault Austral

L’Austral arbore un nouveau design de calandre rappelant celui du Rafale, avec des motifs en losange autour du logo central.
Elle adopte également les feux diurnes en demi-diamant de la marque pour s’aligner sur les modèles hybrides de la gamme, comme les Renault Symbioz et Captur.
Ces modifications ont certainement contribué à rehausser le look de l’Austral, qui, du moins à mes yeux, présente une esthétique plus affûtée et plus sportive.
Elle utilise toujours le même moteur trois cylindres turbocompressé de 1,2 litre de 129 ch, associé à un moteur électrique de 67 ch et à une batterie de 1,7 kWh.
La boîte de vitesses multimode est conservée, mais elle a été modernisée pour améliorer la réactivité et éliminer les points faibles. La transmission automatique sans embrayage est engagée en permanence, et les synchroniseurs sont remplacés par des embrayages à crabes.
Pour permettre les changements de vitesse, la boîte de vitesses peut être mise au point mort tandis qu’un petit moteur électrique ajuste le régime du moteur pour qu’il corresponde aux vitesses de la boîte de vitesses. Il est également possible de mettre le moteur au point mort pour qu’il entraîne le générateur.
Seule la version entièrement hybride E-Tech est proposée au Royaume-Uni, mais les autres marchés disposent également d’un choix d’hybrides légers.
Bien qu’il existe une version hybride rechargeable du Rafale, il est peu probable que le nouvel Austral adopte le même groupe motopropulseur.
POIDS ET MESURES


À l’intérieur, l’Austral conserve le caractère haut de gamme de son prédécesseur. La qualité perçue est élevée, avec des matériaux doux au toucher utilisés partout, tandis que les éléments en Alcantara à surpiqûres bleues sur le tableau de bord, les portes et les sièges ajoutent une touche haut de gamme.
Alors que la Mégane présente un ensemble de matériaux excessivement éclectique, l’Austral trouve un meilleur équilibre et tous les éléments que vous êtes susceptible de voir sont agréables.
Le véritable point fort, cependant, est l’écran tactile d’infodivertissement de 12,3 pouces basé sur Google, qui est intuitif, réactif et facile à utiliser. La configuration est logique, les icônes sont grandes et l’intégration des smartphones via Apple CarPlay et Android Auto est transparente.
Google étant basé sur Google, la navigation native est Google Maps, qui est excellente, et qui présente l’avantage de vous permettre de vous connecter simplement à votre compte Google et d’avoir vos adresses personnelles et professionnelles, ainsi que les recherches récentes que vous avez effectuées sur votre téléphone ou sur d’autres appareils, qui vous attendent.
Renault persiste à utiliser son bouton média derrière le volant et cela fonctionne bien une fois que l’on s’y est habitué, bien qu’un bouton physique de volume et de tuner sur la console centrale aurait été le bienvenu.
Nous apprécions également la rangée de boutons et d’interrupteurs pour les commandes de climatisation, qui se trouvent sous l’écran.
L’ergonomie est bonne à l’avant : les nouveaux sièges offrent un bon soutien lombaire et latéral ainsi qu’une large plage de réglage. La deuxième rangée est un peu plus perchée : les genoux sont plus hauts que ce que l’on pourrait croire.
Les adultes n’auront pas à se soucier de l’espace pour les jambes, mais l’espace pour la tête n’est pas généreux, ce qui n’est pas aidé dans ce cas par le toit panoramique en option.
L’une des nouveautés de la version facelift est la possibilité de faire coulisser la deuxième rangée de sièges vers l’avant ou vers l’arrière afin d’échanger de l’espace pour les jambes contre du volume de coffre. Cela permet d’augmenter la capacité totale de 527 litres à 657 litres.
Sous le capot se trouve le groupe motopropulseur E-Tech Full Hybrid bien connu de Renault qui, dans cette application, associe un moteur turbo essence 1,2 litre de 129 ch à un moteur électrique monté à l’avant de 67 ch et à un générateur-démarreur intégré de 34 ch. Le tout développe 197 ch et 302 lb-pi pour un temps de 0 à 62 km/h plutôt modeste de 8,4 secondes.
Comme le Rafale, l’Austral s’éloigne en mode VE pur, le triple moteur à essence reprenant vie dès que l’on demande plus d’énergie. La réponse initiale à l’arrêt est un peu décevante, car la voiture tente de déplacer ses 1538 kg en utilisant uniquement le moteur électrique.
Sélectionnez le mode Sport et vous obtiendrez plus de verve, le moteur et le moteur électrique travaillant à l’unisson pour délivrer une puissance maximale. C’est particulièrement pratique en sortie de virage ou lors d’un dépassement.
Renault a mis à jour le logiciel de la boîte de vitesses multimodale de l’Austral pour en améliorer la réactivité. On remarque à peine que la voiture passe d’un groupe motopropulseur à l’autre et, grâce à sa grande batterie (1,7 kWh), il est possible de parcourir des distances significatives en mode EV pur, même à des vitesses élevées.
Il y a encore un peu de temps avant que la boîte de vitesses ne trouve le bon rapport lorsque vous appuyez sur l’accélérateur. Elle est également assez bruyante sous charge, et même après avoir levé le pied de l’accélérateur, le régime reste parfois élevé avant qu’elle ne finisse par passer à la vitesse supérieure.
Cela dit, le moteur de l’Austral ne manque pas de raffinement et il est bien isolé, grâce à l’insonorisation supplémentaire par rapport à la version précédente. Il reste cependant quelques vibrations et grincements lorsque le moteur se met en marche.
En tant que conducteur, vous n’avez absolument aucun contrôle sur la sélection des rapports de la voiture, vous serez donc surpris de trouver des palettes derrière le volant. Au lieu de cela, elles contrôlent le système de freinage par récupération, une fonction plus typiquement associée aux voitures purement électriques, mais rendue possible par la grande batterie et le moteur électrique de l’Austra.
Si le système de freinage régénératif fonctionne bien et se règle facilement, la pédale de frein est un peu trop sensible et plus difficile à moduler lorsque les deux systèmes fonctionnent à l’unisson. Si l’on désactive le système de freinage régénératif, la pédale est plus sensible.
Dans l’ensemble, il s’agit d’un groupe motopropulseur hybride raffiné qui offre des sensations aussi bonnes, sinon meilleures, que ceux de Kia, Nissan et Toyota.
PERFORMANCES


Notre voiture d’essai était équipée de la direction à quatre roues directrices 4Control de Renault, qui ajoute également une suspension arrière multibras, mais cette version ne reviendra pas au Royaume-Uni et le système 4Control ne sera plus disponible. A la place, les modèles de série britannique seront équipés d’un train arrière à poutre de torsion.
Dans l’ensemble, l’Austral est confortable et souple, adoucissant les plus grosses imperfections avec contrôle. En ville, à vitesse réduite, il y a des secousses et des rebonds, car le système passif a du mal à gérer les nids-de-poule et les arêtes vives.
Les plus grosses bosses sur les routes secondaires ne l’affectent pas excessivement et la conduite secondaire en bois est moins gênante sur l’autoroute.
Cela dit, il y a un peu d’agitation et de remue-ménage à des vitesses plus élevées, mais elle s’installe bien dans un rythme de croisière. Sur les routes sinueuses, l’Austral se sent sûre d’elle et de ses appuis, et elle s’écoule agréablement à vitesse modérée.
La direction est légère et manque de sensations en mode Confort, mais le passage en mode Sport ajoute une dose supplémentaire de poids et de précision.
Les bruits de la route sont bien supprimés, mais vous remarquerez probablement un soupçon de bruit de vent à des vitesses plus élevées.
BRUIT


Comme le modèle de la génération précédente, l’Austral sera proposé dans les versions Techno, Techno Esprit Alpine et Iconic Esprit Alpine.
Les prix n’ont pas encore été confirmés, mais Renault indique que la nouvelle Austral devrait se situer entre 35 000 et 40 000 €.
Cela signifie qu’elle devrait rester une proposition alléchante pour les acheteurs du segment C, avec des prix similaires à ceux du Kia Sportage et de la Peugeot 3008.
Sur un parcours d’essai de 100 miles, qui nous a généralement conduits sur des routes plus rurales, l’Austral a atteint environ 39mpg, et plus près de 43mpg sur l’autoroute.
C’est loin des 58,9 miles par heure annoncés par Renault, bien qu’elle ait parcouru 27 miles en utilisant l’énergie électrique, et que son taux de CO2 de 108g/km reste compétitif face à des rivaux comme le Sportage et le Nissan Qashqai.
COÛTS D’UTILISATION



Renault Austral
Les premières impressions suggèrent que l’Austral a fait un pas dans la bonne direction après sa dernière série de mises à jour.
L’excentrique système hybride E-Tech a mûri depuis ses premières versions et fonctionne désormais très bien, offrant sans effort un niveau de performance approprié ainsi qu’une économie de carburant décente.
La technologie embarquée facilite la vie du conducteur ; elle est suffisamment spacieuse pour les adultes et son habitacle est plus flexible – et son prix devrait rester compétitif lorsqu’elle sera commercialisée cet été.
Pour beaucoup de conducteurs et de familles, l’Austral E-Tech sera très attrayante : son design raffiné et son confort amélioré l’y aideront également.
Il reste à voir comment cette Austral modernisée se comportera sur les routes britanniques sans quatre roues directrices et avec un châssis plus conventionnel.
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

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