Skoda Fabia 2014-2021 d’occasion
Frugale, conviviale et abordable, la Skoda Fabia de troisième génération est une formidable petite voiture à hayon qui place le bon sens et la convivialité au cœur de son expérience de conduite.
La Fabia Mk3 ne semble pas particulièrement datée, pourtant elle a été lancée il y a plus de dix ans, et les prix de cette supermini intelligente commencent à être incroyablement attractifs.
Aujourd’hui, vous pouvez payer aussi peu que €1500 pour une grande routière avec de nombreuses cicatrices de combat, mais nous avons trouvé plusieurs voitures SE de milieu de gamme et SE L haut de gamme décentes avec un kilométrage raisonnable pour environ €6000. C’est un bon rapport qualité-prix, d’autant plus que les voitures SE bénéficient d’avantages tels que le Bluetooth, la radio DAB, des jantes de 15 pouces et la climatisation.
Les voitures SE L sont encore mieux équipées, avec la climatisation, des jantes de 16 pouces et un régulateur de vitesse. Si vous voulez un peu de chic, la Monte Carlo, avec ses jantes noires, son toit panoramique et sa carrosserie sportive, est votre meilleur choix. Le rapport qualité-prix est clairement le mot d’ordre, mais nous vous conseillons néanmoins d’éviter la S d’entrée de gamme.
La solidité de l’habitacle de la Fabia est agréablement surprenante dans ce segment de marché. Bien sûr, il n’a pas les mêmes matériaux doux au toucher que sa cousine, la Volkswagen Polo, mais il est bien aménagé, l’écran tactile est facile à utiliser et il y a beaucoup de boutons et d’interrupteurs pour jouer – et il est également spacieux à l’avant.
Cette approche pragmatique s’applique également à l’arrière, où il y a juste assez de place pour des adultes pour de courts trajets. Le véritable point fort, cependant, est le coffre de 330 litres, le meilleur du segment, qui peut accueillir sans problème des valises, des poussettes ou les courses de la semaine.
Le break Fabia, moins connu et aujourd’hui malheureusement disparu, portait la capacité du coffre à 530 litres. Bien que vous puissiez choisir parmi une grande variété de moteurs essence et diesel, vous finirez probablement par opter pour l’un des moteurs essence 1,0 ou 1,2 litre les plus répandus.
Le premier 1,0 litre MPI non turbo peut être obtenu avec 59 ch (un peu trop lent pour les tâches quotidiennes) ou 74 ch (plus énergique mais plus difficile à trouver). Nous viserions donc l’un des moteurs turbo 1.2 TSI, en particulier la version 108 ch (il y en a aussi une de 89 ch), qui a suffisamment de puissance pour les trajets sur autoroute et qui est livrée avec une boîte de vitesses manuelle à six rapports.
Vous paierez environ €7500 pour un 1.2 TSI avec environ 50,000 miles, mais il fera facilement 50mpg et certaines variantes ne coûtent que €20 pour la taxe annuelle.
Les diesels sont tous des moteurs quatre cylindres de 1,4 litre (74 ch, 89 ch ou 104 ch). Nous ne recommandons un diesel que si votre kilométrage est élevé. Vous devriez obtenir une consommation de 60 miles par heure (plus sur l’autoroute) et les taxes sont peu élevées. Sachez toutefois qu’ils sont plus rares que les moteurs à essence et qu’ils ont été abandonnés lors du lifting de la Fabia en 2018.
Moteurs mis à part, la Fabia est une supermini adulte axée sur le confort de conduite plutôt que sur l’engagement du conducteur. Elle absorbe bien les chocs et les bosses et atténue les imperfections les plus marquées de la route en ville.
Elle n’a pas l’agilité et le contrôle de la carrosserie des petites voitures les plus maniables comme la Ford Fiesta, mais elle a beaucoup d’adhérence et se conduit de manière prévisible à des vitesses réelles.
Et que vous alliez au supermarché ou que vous vous rendiez sur la côte pour une courte escapade, la Fabia est une voiture facile à vivre qui offre de nombreuses sensations de « grande voiture », ce qui en fait une excellente proposition à tous points de vue – et pour le prix d’un an de PCP sur une nouvelle supermini, qui peut en dire du mal ?
Skoda Fabia 2014-2021 d’occasion : essai
Même sans avoir les dimensions sous la main, il n’était pas difficile de comprendre l’origine de l’altération de la présence visuelle de la Fabia. La voiture précédente, avec sa ligne de toit anormalement élevée, digne d’un monospace, avait la prestance d’un scooter.
Manifestement conscient de l’aspect de la Fabia pour les moins de 50 ans, Skoda a réduit de 31 mm la hauteur de la supermini et l’a élargie – beaucoup élargie. Les hanches de la Fabia se sont élargies de 90 mm, ce qui en fait une voiture sûre d’elle plutôt qu’une voiture qui s’excuse.
L’empattement du châssis est plus long de 5 mm, mais la réduction des porte-à-faux signifie que la voiture est globalement plus courte de 8 mm que celle qu’elle remplace, mais en vérité, les deux voitures partagent plus de choses sous le châssis que Skoda n’aurait voulu l’admettre.
La plate-forme de la Fabia Mk3 était mieux considérée comme une version remaniée de l’architecture PQ26 existante que comme une variante pure et simple de la modularité de la plate-forme MQB.
Cependant, tout snobisme était injustifié, car en plus d’être plus rigide et de peser jusqu’à 65 kg de moins qu’auparavant, la dernière version de la plate-forme a reçu un nouveau sous-châssis avant et un nouveau compartiment moteur qui garantissent la compatibilité avec la partie la plus importante de la plate-forme MQB, à savoir les moteurs et les transmissions essence et diesel les plus récents.
Trois moteurs étaient disponibles pour la Fabia, avec six variantes différentes. La gamme s’ouvrait avec le 1,0 litre essence à trois pistons, repris de la petite citadine sœur de la Fabia, la Citigo, dans des versions de 59 et 74 ch.
Deux unités diesel étaient proposées, toutes deux dans la même cylindrée de 1,4 litre à quatre cylindres turbocompressés, mais dans deux états de réglage – 89 ch et 104 ch. Il y avait aussi les moteurs à essence turbocompressés TSI de 1,2 litre, qui pouvaient produire soit 89 ch, soit 108 ch.
Les versions les plus puissantes des moteurs TDI et TSI pouvaient être équipées de la boîte de vitesses automatique à double embrayage à sept rapports de VW, bien que les boîtes manuelles à cinq et six rapports fussent la norme.
Tous les modèles étaient équipés du même châssis conventionnel à traction avant, composé de jambes de force MacPherson à l’avant et d’une barre de torsion à l’arrière, et l’ensemble était guidé par une direction électrique plutôt que par le système hydraulique du modèle précédent. Il y avait aussi la promesse de tous les avantages dynamiques apportés par des voies nettement plus larges.
Le travail concerté de Skoda sur l’extérieur a apporté quelques avantages modestes à l’intérieur, mais il est peu probable que ce soit la première chose que l’on remarque.
C’est plutôt le travail de premier ordre que la firme a réalisé sur l’ajustement, la finition et l’aspect général du tableau de bord. La Fabia mk2 incarnait la lente montée en gamme de Skoda.
Bien qu’il n’ait pas les plastiques doux au toucher d’une Volkswagen Polo, ce n’était pas simplement un habitacle fonctionnel (comme l’était certainement son consciencieux prédécesseur), mais un habitacle mûr et pleinement réalisé, avec un élément de classe.
En fait, il était tellement adulte que certains acheteurs ont pu se demander s’il manquait de personnalité par rapport au flair du design d’une Mini par exemple. Mais cela reviendrait à contester l’approche pragmatique de Skoda en matière de design intérieur, et la plupart des propriétaires de Fabia n’auraient probablement pas regretté quelque chose d’aussi inconstant que le flair visuel.
En ce qui concerne l’équipement de série de la Fabia, le choix d’une version S comprend des jantes en acier, des rétroviseurs extérieurs chauffants et réglables électriquement, des vitres avant électriques, la radio DAB, un port USB et la connectivité Bluetooth. Le modèle SE ajoute des jantes de 15 pouces, la climatisation, des capteurs de stationnement arrière, un système d’infodivertissement à écran tactile de 6,5 pouces et un système audio à six haut-parleurs.
La Skoda Fabia Colour Edition est équipée de combinaisons de couleurs funky, de jantes en alliage de 16 pouces, d’un régulateur de vitesse et de feux de jour à LED, tandis que l’édition Monte Carlo est dotée de jantes en alliage de 16 pouces, d’un toit ouvrant panoramique, de sièges sport et d’une tenue vestimentaire sportive. Les modèles haut de gamme SE-L sont équipés d’un régulateur de vitesse, d’un système d’accès et de démarrage sans clé et d’une climatisation.
Au delà de la façade agréablement affûtée, on retrouve l’habituelle et louable attention portée aux détails ergonomiques. L’ADN de Volkswagen le garantit pratiquement, bien qu’il soit agrémenté dans la Fabia d’un certain nombre de nouveaux avantages « Simply Clever », notamment un grattoir à glace dans le bouchon du réservoir de carburant, une poubelle dans la porte du passager, des porte-bouteilles plus grands tout autour et un porte-courses pour éviter que les objets ne se déplacent dans le coffre.
En ce qui concerne l’espace, l’intérieur est suffisamment spacieux pour un supermini à cinq portes. L’augmentation de 2 mm de l’espace aux coudes à l’arrière semble ridiculement faible, compte tenu de l’augmentation de la largeur physique du modèle, et ne correspond pas tout à fait à l’appréciation subjective de ce qui semble être une voiture confortablement plus grande que son prédécesseur.
Les couples et les petites familles constituaient la zone de chalandise ici, et aucun d’entre eux n’a eu à se plaindre. Seuls les adultes qui ont souvent voyagé sur les sièges arrière de la Fabia peuvent trouver à redire à l’affirmation selon laquelle il s’agit de la voiture la plus pratique de la catégorie des superminis.
Cependant, l’affirmation de Skoda selon laquelle la Fabia possède le plus grand coffre du segment, avec 330 litres, est tout à fait crédible. Il y avait de la place pour de grandes poussettes ou deux grosses valises, ce qui est inhabituel pour un supermini. À titre de référence, une Polo à cinq portes était à 50 litres derrière.
Même avec le moteur essence 1,2 litre turbocompressé de moindre qualité, la Fabia se conduit bien. Il s’agit d’une autre petite voiture qui démarre rapidement et inconditionnellement à basse vitesse et qui n’oblige pas le conducteur à se souvenir du rapport qu’il utilise.
Avec 25 % de couple en plus par rapport à une superminiature typique à aspiration normale et un avantage encore plus grand en termes de tractabilité, la Fabia a pris de la vitesse avec un minimum d’agitation.
Les dépassements nécessitent toujours un rétrogradage, mais le dépassement de la limite de vitesse nationale à partir de la ville peut être réalisé confortablement en quatrième vitesse, avec une accélération significative disponible à partir de bien moins de 2000 tr/min.
Cela dit, la Fabia n’est pas aussi généreuse à vitesse modérée que certaines de ses rivales, en grande partie à cause de sa démultiplication. L’accent mis par Skoda sur le pragmatisme s’est traduit par l’installation d’une boîte de vitesses à cinq rapports de série sur toutes les versions à essence, à l’exception de la plus puissante, et elle a été conçue pour atteindre plus de 26 miles par 1000 tr/min en vitesse supérieure, alors que les superminis à cinq rapports n’atteignaient généralement pas plus de 23 miles par heure.
Le 1.2 TSI de 89 ch et son couple de 118 lb-pi permettaient à la voiture de passer ces longs rapports sans problème la plupart du temps. Les fortes pentes peuvent cependant vous faire prendre conscience de l’écart important entre les deuxième, troisième et quatrième rapports, et bien que le moteur soit doux et raffiné sur la majeure partie de la plage de régime, il devient un peu sifflant au-dessus de 5 000 tr/min.
Le pédalier et le levier de vitesses sont robustes et souples, et leur utilisation est agréable. En utilisant fréquemment le levier de vitesse et en faisant tourner le vilebrequin, la voiture semble un peu plus vive que la norme des superminis. Si vous voulez une Fabia automatique, qui utilise la boîte DSG à sept rapports, vous avez le choix entre le diesel de 89 ch et le 1.2 essence turbo de 108 ch.
Notre chrono de 0 à 100 mph a été effectué dans des conditions loin d’être idéales et nous pourrions facilement croire que, par temps sec, cette voiture aurait pu atteindre moins de 11,0 secondes en raison de sa capacité à atteindre 60 mph en deuxième vitesse.
Cependant, il faudrait acheter une voiture de plus de 100 ch pour aller plus vite. Si vous conduisez la Fabia avec enthousiasme, vous pouvez dire adieu à une bonne économie de carburant. Cependant, un style sobre vous permet d’approcher les 50 miles par heure sur un parcours mixte, comme l’ont prouvé les résultats de notre test d’économie.
La Fabia s’est donc montrée assez frugale en utilisation quotidienne typique, mais seulement dans la moyenne pour une voiture moderne de cette taille.
La Fabia était peut-être modérément nerveuse, mais elle n’était pas modérément excitante. L’intention de Skoda, aussi claire que les plis du capot de la mk3, était de rendre la voiture confortable, stable, prévisible et facile à manier – une petite voiture que l’on pouvait conduire sans trop s’investir ou réfléchir, une voiture qui faciliterait votre passage plutôt que de piquer votre intérêt.
Ce n’était pas le cahier des charges dynamique le plus exigeant et la Fabia n’était pas la voiture la plus talentueuse de sa catégorie, mais Skoda l’a néanmoins bien rempli. La voiture se comporte de manière relativement douce et calme, la suspension faisant un travail respectable pour absorber les perturbations, bien qu’elle ne soit pas aussi sophistiquée ou silencieuse que celle de la Volkswagen Polo ou de la Ford Fiesta à basse vitesse.
La direction n’était que moyennement incisive et pauvre en feedback, mais elle était fidèle, rythmée et sans interférences.
La Fabia ne s’élançait pas vraiment dans les virages, ses réactions directionnelles étant plutôt sédentaires pour un véhicule aussi petit et les mouvements de son corps assez langoureux. Elle a cependant bien contenu le roulis et s’est montrée parfaitement raisonnable aux vitesses auxquelles les Fabia seront couramment conduites. Les niveaux d’adhérence, bien qu’ils soient ouvertement configurés pour des virages bénins, sont bons.
À des vitesses plus élevées en dehors de la ville et sur des routes de campagne turbulentes, le penchant de la Fabia pour le confort et la sécurité plutôt que pour le contrôle de la carrosserie et la précision de la tenue de route est devenu apparent, bien qu’il n’ait jamais été vraiment problématique.
Une séquence d’essais de bosses et de creux abordés assez durement faisait ressortir des mouvements de caisse plus exagérés que dans les petites voitures les plus maniables, car le châssis ne possédait pas le contrôle de la suspension primaire adroit et serré des Fiesta et Renault Clio, par exemple.
Mais en fin de compte, la Fabia était suffisamment bien amortie pour donner l’impression d’être un client bien équilibré et sophistiqué, et sa suspension ne manquait que rarement d’atténuer les intrusions les plus vives et les plus méchantes que l’on puisse rencontrer.
Les coûts d’utilisation sont compétitifs, sans être les plus élevés de la catégorie. Notre voiture d’essai 1.2 TSI de 89 ch, soumise à notre test True MPG, a consommé 44,9 mpg – bien loin de la consommation annoncée de 60,1 mpg, mais suffisamment crédible pour un moteur à essence à quatre cylindres.
Si nous avions le choix, nous opterions pour la SE de milieu de gamme, avec le moteur TSI 1,2 litre de 108 ch associé à la boîte de vitesses manuelle à six rapports. Assurez-vous de trouver un exemplaire avec une peinture métallisée, des vitres arrière électriques, un accoudoir avant, un pack de rangement « Simply Clever » et une roue de secours à faible encombrement.
Skoda Fabia 2014-2021 d’occasion : essai
La Fabia était probablement un meilleur indicateur de l’état de la marque Skoda que n’importe lequel de ses autres modèles, et celle-ci est arrivée à un moment où l’entreprise était en période de transition.
Il s’agissait d’une voiture conventionnelle, située au centre de sa catégorie en termes de taille et juste en dessous en termes de prix, et qui ne remettait pas en cause les normes acceptées. La supermini de Skoda était facile à utiliser, confortable et adulte, intelligente mais anonyme à regarder, élégante mais oubliable à conduire.
Cela dit, il est difficile d’être audacieux dans le segment des superminis et, en l’absence d’originalité, les acheteurs pragmatiques accepteront volontiers l’aspect pratique et la qualité considérables de cette voiture, sa maturité dynamique soigneusement élaborée, sa facilité d’utilisation obligeante et son rapport qualité/prix incontestable.
Bien qu’elle soit loin d’être géniale, la Fabia était de toute évidence une très bonne addition aux rangs des superminis et exigeait une considération rationnelle d’une manière que la Renault Clio, la Peugeot 208 et la Citroën DS3 n’avaient tout simplement pas.
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