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Honda Jazz 1.5 i-MMD Hybrid EX Style 2022 : essai en France


Qu’est-ce que c’est ?

Malgré les récents problèmes de vente de Honda et la réduction considérable du nombre de modèles proposés au Royaume-Uni, il est bon de voir que la marque n’a pas abandonné le caractère Honda de ses voitures. Le sentiment que quoi qu’il arrive, cette chose fonctionnera de manière fiable pendant des lustres.

Ce n’est pas différent dans cette Honda Jazz légèrement retouchée. Il s’agit d’un nouveau niveau de finition, l’EX Style (par opposition à la simple EX, la seule autre finition proposée ces jours-ci) offrant quelques ajouts extérieurs mais ne changeant pas fondamentalement la formule de la Jazz. D’ailleurs, vous ne pouvez pas obtenir la version Style dans la version Crosstar.

Pour 25 940 €, vous obtenez un kit noir, avec cette couleur sur les rétroviseurs extérieurs, les moulures latérales, le becquet arrière et le toit. Il comprend également des jantes noires/argentées de 185/55 R16.

Ce n’est pas l’ensemble d’ajouts le plus radical, et il n’a pas donné à la voiture une crédibilité beaucoup plus grande, tandis que le prix la pousse devant sa principale rivale, la Toyota Yaris. La version Excel de cette voiture coûte 23 790 €.

Pourtant, avec des roues plus lourdes de série, la Honda n’émet que 84g/km contre 98g/km pour la Toyota, ce qui vous fait gagner quelques points de pourcentage sur la BIK.

L’intérieur de la Jazz reste le même, avec une connectivité complète via Apple CarPlay ou Android Auto et un écran tactile de neuf pouces. Heureusement, il y a un bouton de volume physique et des commutateurs de climatisation, mais beaucoup de fonctions sont également contrôlées à partir du volant.

L’astuce de la Jazz – les sièges arrière astucieusement repliables et rabattables – est toujours présente, mais le coffre n’est pas vaste. Il y a assez de place pour les courses de grand-mère, ou le Bichon Frisé sur le chemin du retour de chez le toiletteur, mais pas grand chose d’autre.

Un système hybride à double moteur est conservé, composé d’un moteur électrique et d’un démarreur-générateur intégré. Il développe 107 ch et 187 lb-pi, pour un temps de 0 à 62 mph de 9,5 s, légèrement supérieur à celui de la Yaris.

C’est comment ?

Bizarrement, pour une supermini conçue pour affronter l’étalement urbain, le moteur est plus grossier en ville avec un grognement assez graveleux. Assis aux feux de circulation, et avec le moteur en marche (ce qui n’est pas aussi rare qu’on pourrait l’espérer), il n’est pas aussi silencieux qu’il devrait l’être. Mais une fois la vitesse atteinte, à plus de 40 mph, c’est mieux et il se fait un peu plus discret.

Le fonctionnement en mode électrique seul est possible jusqu’à environ 40 km/h et à une accélération telle qu’on n’a pas l’impression de retarder les autres. À partir de là, le moteur à combustion interne entre en jeu, bien qu’il se déconnecte à nouveau sur un accélérateur de queue à 30 mph.

Le châssis et la direction sont meilleurs. Ce n’est pas une rivale de la Ford Fiesta, mais la direction a une quantité agréable de poids – ce n’est pas un de ces réglages trop assistés.

De plus, la conduite est vraiment mature. Cela semble être une façon étrange de décrire la suspension, mais l’amortissement contrôlé est rarement perturbé et la Jazz est parfaitement confortable sur la plupart des trajets. C’est une petite voiture, mais elle ne rebondit pas comme certaines.

Dois-je en acheter une ?

Les retouches apportées à la finition EX Style n’ont pas fondamentalement changé la Jazz – même la finition noire ne lui a pas conféré une énorme attitude.

Mais cela n’a pas non plus changé ce qui est fondamentalement l’une des superminis les plus pratiques. C’est une offre pragmatique et prévisible.