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Mazda CX-5 2022 : essai à long terme


Pourquoi nous le faisons : Pour voir si la firme japonaise a réussi à injecter un peu de son flair dans le SUV familial Mazda CX-5.

Mois 1 – Spécifications

La vie avec une Mazda CX-5 : Mois 1

Accueil du C-X5 dans la flotte – 11 mai 2022

Il ne doit pas être facile d’être Mazda. L’entreprise japonaise s’efforce de tracer sa propre voie – en construisant la MX-5 alors que personne d’autre ne produit des voitures de sport bon marché, en greffant un moteur rotatif sur un coupé « suicidaire », ou même en continuant à utiliser des moteurs à aspiration naturelle alors que tout le monde réduit la taille des véhicules et utilise le turbo.

Nous admirons tous la marque et sa ténacité. Et puis nous nous empressons d’acheter le dernier SUV allemand. Toujours pareil, toujours pareil.

L’année dernière, au Royaume-Uni, 60 % de ses voitures étaient des SUV.

Nous voici donc en train de contempler le nouveau Mazda CX-5 facelifté de notre flotte et de nous demander s’il va être fou ou ennuyeux. Pour être honnête, il s’agit d’un SUV familial, donc la question est plus nuancée que ma formulation un peu désinvolte, mais la question reste la même : Mazda a-t-elle réussi à injecter suffisamment de son gène cool pour que cette voiture se démarque sur un marché de plus en plus encombré ?

Le look est certainement un bon début. Là où certaines voitures sont criardes et un peu trop exigeantes – Kia Sportage, par exemple ? – la Mazda est plus discrète et constitue un bon exemple du langage de conception Kodo. Elle n’est peut-être pas aussi nette et distincte que la 3 à hayon, mais elle est néanmoins séduisante. Dans notre peinture optionnelle Eternal Blue Mica (à 580 €, la seule option sur la voiture), elle a de la classe dans la zone de dépose de l’école.

Nous avons opté pour le moteur à essence Skyactiv-G de 2,5 litres, qui développe 191 ch et 190 lb-pi, ce dernier à partir de 4000 tr/min. Ce dernier chiffre est l’indication qu’il s’agit d’un moteur à aspiration naturelle. Mazda croit fermement au « right-sizing », ce qui signifie que le moteur doit avoir une cylindrée adaptée à la taille de la voiture.

La consommation annoncée est de 35,3 mpg, malgré la technologie de désactivation des cylindres récemment adoptée par la société. Avec la récente flambée des prix des carburants, le CX-5 pourrait ne pas être beaucoup moins cher à l’achat.

que ma dernière voiture d’essai à long terme – une McLaren GT…

Les autres présages concernant le moteur sont tout aussi inquiétants. Je n’étais pas très enthousiaste avec le quatre cylindres essence de la Kia Sorento que j’ai testée l’année dernière, mais le moteur de cette Mazda est vraiment le Nigel Farage des moteurs, faisant beaucoup de bruit sans résultat perceptible. Ce n’est pas le plus prometteur des débuts. Pourtant, il faut lui laisser le temps, car la voiture s’adapte à la vie sans effort.

L’intérieur est recouvert de cuir (nappa haut de gamme, rien de moins), une riche couleur brun foncé qui a l’air élégant et qui est standard sur cette finition. Ou, selon mes enfants, c’est soit brun chocolat, soit brun caca, selon leur humeur.

La nôtre est la version GT Sport haut de gamme, quatre autres étant également disponibles : SE-L, Newground (non, moi non plus), Sport Edition et Sport Black Edition.

La GT ne manque certainement pas d’équipement : Jantes de 19 pouces, sièges chauffants et ventilés, volant chauffant, phares LED adaptatifs (très efficaces la nuit), caméras de stationnement à 360 degrés et affichage tête haute. Pas étonnant qu’il n’y ait pas d’options : J’ai du mal à imaginer ce dont je pourrais avoir besoin en plus.

Mazda est manifestement du même avis. Un rapide tour dans le configurateur ne révèle rien de plus extravagant qu’un jeu de cache-poussière de marque ou un porte-clés de couleur assortie.

Le GT Sport est disponible à partir de 33 675 € (le CX-5 le moins cher démarre à 28 175 €), mais avec notre moteur haut de gamme, nous sommes à 37 785 €. Punchy, mais pas plus que ses rivaux.

Jusqu’à présent, nous avons parcouru environ 1 000 miles et certaines touches soignées nous ont déjà frappés. Par exemple, la puissante ampoule située dans le couvercle du coffre, qui projette une bonne lumière à la fois dans le coffre et sur le sol autour. Ou encore la poignée à trois positions pour rabattre les sièges arrière, afin de pouvoir les abaisser depuis le coffre dans leur division 40/20/40 – une fonction pratique pour faire passer des skis là où se trouverait le siège du milieu.

Je sais, c’est loin de faire les gros titres de la première page, mais c’est le genre de choses qui rendent la voiture plus facile à vivre.

C’est là que se situe le véritable enjeu du CX-5. Pourra-t-il conserver son caractère facile à vivre pendant les quelques mois où nous en serons propriétaires, tout en conservant les particularités qui font de Mazda une marque si importante pour les passionnés de voitures comme nous ?

La Sorento que j’ai conduite était une bonne voiture familiale, mais ce n’était pas une voiture mémorable. Espérons que la Mazda le sera.

Deuxième opinion

J’ai trouvé la limite dynamique du CX-5 assez rapidement sur un col humide des Trossachs, mais il a tenu bon. la route avec beaucoup plus de confiance que les autres SUV de cette taille et de cette stature. Son caractère athlétique ne fait aucun doute, mais l’efficacité compte davantage dans ce segment et je crains que Piers ne se lasse rapidement de la soif de ce moteur atmo.

Felix Page

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Spécifications du Mazda CX-5

Spécifications : Prix Nouveau €37,785 Prix tel que testé €38,265 Options Peinture métallisée €580

Données d’essai : Moteur Essence SkyActive 2,5 litres Puissance 191 ch à 4000 tr/min Couple 190lb ft à 4000 tr/min Poids à vide 1560kg Vitesse maximale 121mph 0-62mph 9.3sec Économie de carburant 35.3mpg CO2 182g/km Défauts Aucune Dépenses Aucune

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