essais auto

Mazda CX-5 2.5 AWD GT Sport 2021 : Test & Avis



Qu’est-ce que c’est ?

Récemment, les liftings de mi-vie des grands SUV ont tous suivi certaines tendances : un petit relooking, une gamme de nouveaux moteurs électrifiés surmontée d’un hybride rechargeable et un intérieur retravaillé avec un écran tactile plus grand et plus brillant.

Le Mazda CX-5 a toujours été un peu différent du pack SUV, se distinguant par ses attributs de conduite et son style tranchant. Ce lifting de milieu de vie est lui aussi un peu différent : notamment, il n’y a pas de nouveaux moteurs électrifiés et il n’y a pas d’écran tactile. Il est possible d’opter pour un nouveau moteur à essence de 2,5 litres et un intérieur relooké avec un écran plus grand, mais il faut quand même un cadran rotatif pour le contrôler.

Les mises à jour du CX-5 ne sont peut-être pas en phase avec les dernières tendances de l’industrie, mais ce n’est peut-être pas une mauvaise chose. Après tout, le CX-5 a toujours excellé en prenant un chemin quelque peu différent de celui de ses rivaux, et il ne montre aucun signe d’effacement dans le peloton.

A quoi ça ressemble ?

L’ajout le plus notable est ce nouveau moteur « phare » qui se trouve au sommet de la gamme des moteurs. Il s’agit du moteur essence quatre cylindres Skyactiv-G de 2,5 litres et 191 ch, qui a été présenté pour la première fois au Royaume-Uni sur la berline Mazda 6 et qui va à l’encontre des tendances de l’industrie en étant dépourvu du moindre brin d’électrification (pour cela, il vous faudra le CX-30 hybride doux ou le MX-30 électrique).

L’appareil n’est cependant pas entièrement dépourvu d’astuces pour accroître l’efficacité : il est doté d’une technologie de désactivation des cylindres qui permet de passer automatiquement de deux à quatre cylindres, ce qui contribue à atteindre un chiffre officiel de 35,3 mpg pour la consommation de carburant de la WLTP. Bien que ce chiffre soit bien inférieur aux chiffres officiels gonflés de certains hybrides – et, par conséquent, sans leurs fourchettes d’imposition favorables – c’est un chiffre dont on peut se rapprocher dans le monde réel.

Le moteur est d’une réactivité rafraîchissante, offrant une puissance utile qui aide à compenser le poids non négligeable du SUV du CX-5. Sans aucune impulsion électrique, il n’y a pas de fonctionnement sans moteur dès le démarrage, mais si cela permet un raffinement minimal, la récompense est le rugissement étonnamment agréable de l’unité Skyactiv-G. Une fois en vitesse, il ne manque pas de raffinement ni de réponse par rapport à ses concurrents, et si vous choisissez le mode Sport, il offre une bande son agréable. Et, heureusement, l’appareil n’affecte pas la tenue de route et la dynamique de conduite du CX-5.

Le reste de la gamme de moteurs est conservé, y compris le moteur essence 2.0 Skyactiv-G à traction avant et les deux moteurs diesel Skyactiv-D de différentes puissances.

Le CX-5 était déjà l’une des machines les plus élégantes de sa catégorie, et Mazda a sagement résisté à la tentation de tripatouiller l’extérieur. Étant donné la grâce avec laquelle cette machine – et le langage du design Kodo de Mazda dans son ensemble – a vieilli, c’est tout à fait compréhensible.

Les aménagements intérieurs sont également minimes, et là encore, c’est compréhensible. Même si elle ne peut pas tout à fait égaler la qualité perçue de certaines rivales, notre voiture d’essai GT Sport était luxueuse, confortable et pleine de kit et de caractéristiques.

La principale amélioration a été apportée au système d’info-divertissement, qui dispose de nouvelles fonctions et graphiques connectés et est accessible via un écran plus grand et plus net de 10,25 pouces situé en hauteur sur le tableau de bord. Notez que je n’ai pas écrit « écran tactile » à cet endroit : le système est toujours contrôlé uniquement par un cadran rotatif, qui semble être un peu démodé mais qui est en fait simple, intuitif et rapide à utiliser.

Le système représente une amélioration par rapport à celui du MX-5 et, bien qu’il ne soit pas aussi brillant que ses concurrents, il ne fait aucun compromis en termes de fonctionnalité.

Dois-je en acheter un ?

Votre réaction à l’absence d’écran tactile du CX-5 sera probablement un bon baromètre de l’attrait que ce grand SUV aura pour vous. Il se peut qu’il ne séduise pas certains acheteurs à la recherche d’un moteur de qualité supérieure, à la pointe de la technologie, à faible taux d’émission et à faible fiscalité. Au lieu de cela, il continue à emprunter une voie différente – et il présente une alternative convaincante dans le processus.

C’est une voie qui a clairement fonctionné pour cette génération de CX-5, et Mazda a sagement résisté à toute envie de gâcher la formule en essayant de suivre le peloton. Le nouveau moteur ajoute à une expérience de conduite qui continue d’être plus séduisante que celle de la plupart des véhicules de sa catégorie. Et cela signifie que le CX-5 continue à se distinguer comme une alternative convaincante dans un peloton très dense.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *